Humanisme pur

Le pays de l'amour

Marre de la compétition, de la rapacité, de la fourberie, de la dissimulation. Marre de devoir me défendre sans cesse. La réussite personnelle ne m'intéresse pas. Je rêve du pays de l'amour.

Mais quel amour ?
Ce que je ressens me porte à donner, à partager… l’intérêt d’autrui.
Cet amour abolit toute forme de compétition et engendre l’unité, la joie et l’harmonie.

Ainsi, celui qui aime, lorsqu’il vend quelque chose, a envie de vendre le moins cher possible, car il compatit pour son client. Il préfèrerait donner que vendre. Inversement, lorsqu’il achète quelque chose, il a envie d’acheter le plus cher possible. En effet, il pense à l’intérêt de son frère vendeur…
Imaginons un marché au pays de l'amour : on y discuterait âprement les prix… mais pas dans le même sens… qu’au pays de l'égoïsme.
Ce marché imaginaire n’est pas réaliste. Mais connaissez-vous Amopie, le pays des amoureux réfléchissants ?

Dans ce pays, il n’y a pas de marché. Pourquoi ?
Supposons qu’il y en ait un. L’acheteur y voit l’intérêt du vendeur, mais pas seulement. Il pense aussi que s’il achète moins cher, il pourra destiner l’argent ainsi économisé à aider quelqu’un d’autre… qui a peut-être plus besoin d’aide que le vendeur.
Car en effet, parler d’amour ne suffit pas. L’amour de qui ?
L’amour qui engendre effectivement l’harmonie, et que découvre donc celui qui réfléchit, porte à aider d’abord ceux qui en ont le plus besoin, il engendre l’équité. Il œuvre au plus grand bien-être possible du plus grand nombre possible : un bien commun... à tous
Les amoureux réfléchissants privilégiant l’essentiel, leurs besoins matériels sont simples et prévisibles. Ils peuvent donc facilement s’organiser pour que soit produit le plus efficacement, le plus écologiquement et le plus humainement possible, le nécessaire pour tous. Ensuite, seulement, ceux qui le souhaitent travaillent au superflu.
Un marché sert à échanger. Or, pour échanger, il faut posséder. Celui qui aime vraiment a-t-il envie de posséder ? Les amoureux réfléchissants n’échangent rien, ils produisent, distribuent et reçoivent.

De plus, ils s’entendent facilement pour cela car leur but ultime est commun. Il n’y a donc pas de conflits d’intérêts entre eux…
Ainsi leur économie est-elle remarquablement économe, engendrant la justice, la paix, la santé et préservant les ressources pour leurs générations futures.

Où est donc ce pays ?
Partout où le construiront des amoureux réfléchissants qui en ont marre de vivre au pays de l'égoïsme...

→ La petite flamme (Poèmes)

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