Humanisme pur

Le racisme

Aux dernières nouvelles, il paraîtrait que les races n'existent pas. Tout au plus, s'il y en a, on ne pourrait pas dire qu'elles sont inégales. Pourtant, quand je vois un noir et un blanc, l'un à côté de l'autre, il me semble difficile de mettre en cause l'existence des races, et du même coup, leur inégalité !

Ce qui n’existe pas, du moins en dehors de l’imagination de certains, c’est le concept de race pure.
Imaginons que nous coupions une population du reste de l’humanité : elle se perpétuerait avec les seuls gènes initialement présents en son sein. Ce serait une race pure (plus de « métissage » avec l’extérieur), mais le nombre et la variété de ces gènes seraient tels, qu’il serait difficile de caractériser la race ainsi formée…
De surcroît, en pratique, de telles coupures ne durent guère. De par de notre mode de reproduction, le mélange des gènes est la règle. Même en supposant que mes aïeux soient tous sédentaires et trouvent leur époux(se) dans un rayon de 100 km du lieu de leur naissance, leur répartition géographique, formerait une tâche s’élargissant au fur et à mesure que l’on remonterait dans le temps. Moins de cinq mille ans, deux cent générations, suffiraient à recouvrir le globe...
Mais tout ceci est hypothétique. Chacun sait que des peuples entiers parcourent des milliers de kilomètres dans des temps très courts, qu’avant d’avoir mêlé leurs gènes avec les colonisateurs romains, les Gaulois avaient eux-mêmes envahi la « Gaule » par le nord. Quant aux malheureux Gallo-romains, ils ont rapidement été submergés par des barbares de toutes provenances. Bref, même « français de souche », nous sommes tous descendants d’immigrés.
Au fur et à mesure lorsque l’on remonte le temps, non seulement le nombre de mes ancêtre croît, mais également le nombre de filiations existantes avec chacun d’entre eux (statistiquement), de sorte que n’importe quel humain vivant dans l’antiquité, est mon ancêtre de milliards de façons différentes en moyenne : à la fois du côté du père de mon père, de la mère du père de ma mère etc. Il y a donc peu de chances qu’il ne le soit d’aucune façon. Si bien que nous sommes tous cousins, nous sommes tous métisses, et les intermédiaires entre les races sont infinis. Certes, les personnes d’une région éloignée de la mienne, ont généralement plus de gènes communs entre eux qu’avec moi ; surtout des gènes déterminant le physique extérieur (adaptations climatiques). D’où leur « air de famille ». Mais nous avons tous des gènes en commun avec tout le monde.

Tous les racistes, cependant, ne sont pas des maniaques de la pureté. De plus, l’inégalité des races est une évidence, au sens où nous sommes différents. Ce n’est pas l’inégalité, qu’un raciste revendique (en réalité), c’est une hiérarchie. Certaines races (surtout la sienne) seraient « supérieures » à d’autres. Pour comprendre ce que cela peut signifier, considérons simplement deux personnes. Que signifie qu’une personne est supérieure à une autre ? A priori : strictement rien, puisque l’on n’a pas précisé selon quel critère. Ce peut être la taille, le poids etc. Méfions-nous des critères qui n’en sont pas, car trop complexes. Par exemple : l’intelligence. Cette dernière a plusieurs composantes : la mémoire, l’imagination, la logique etc. Prenons celle qui semble la plus simple : la mémoire. De laquelle faut-il parler ? de la mémoire à court terme ? auditive ? des visages ? Bref, parler d’intelligence supérieure n’a aucun sens. Alors, parler d’une personne supérieure à une autre… Rappelons que nos racistes non-maniaques de pureté, parviendraient à établir une hiérarchie non pas entre des individus, mais des races… on ne peut que les admirer lorsque l’on se rappelle qu’une race, ensemble aux contours flous, regroupe des millions de personnes, et que deux personnes de deux races différentes se ressemblent souvent plus selon de nombreux critères que deux individus d’une même race.

En outre, tous les caractères, ne sont pas nécessairement déterminés par l’hérédité. Il semble que ce soit d’autant moins le cas, que l’on considère un caractère complexe. Parler de gène de la violence est trop vague pour avoir un sens. Parler de gène de la criminalité devient carrément risible quand on réalise la complexité sociologique du concept et que l’on sait l’importance de l’acquis, de l’éducation, pour notre espèce. La tendance à considérer comme héréditaire tout et n’importe quoi fait pourtant, encore de nos jours, bien des ravages.
On pourrait certes imaginer que certains gènes (caractères héréditaires) plus fréquents dans certaines races, présenteraient quelque nocivité. Nocifs pour qui ? pour l’humanité ? De tels caractères, résultent généralement d’adaptations géographiques, et sont donc un atout pour l’humanité. Cette dernière, comme toutes les espèces, table sur une grande diversité de gènes pour augmenter ses chances de survie (et le brassage des gènes augmente encore la diversité des individus). Une haute taille, qui peut dans certaines circonstances être un avantage pour la survie, peut être un inconvénient dans d’autres situations. La diversité de l’humanité est une richesse, un atout considérable. Comment expliquer que toutes les espèces vivantes recourent à la diversité génétique : gènes nombreux, et brassage de ces gènes grâce à une reproduction sexuée ?
Certains gènes cependant sont manifestement nuisibles pour leurs porteurs (maladies génétiques). Un certain eugénisme prudent n’est donc pas forcément à bannir. Mais nous sommes loin du raciste. Ce dernier se préoccupe-t-il généralement du sort des autres races ? du sort de l’humanité ? Est-ce ce qui le caractérise ?

Ce qui le caractérise plus sûrement, est le rejet, l’antipathie qu’il éprouve envers certaines personnes d’apparence différente. Tous les racistes n’ont pas une théorie raciale. Il semble d’ailleurs évident que ces théories ne sont qu’une excuse, qu’une justification a posteriori de cette inimitié. Une caution morale. Leur discours est une autojustification inconsciente.
Tous les racistes ont de « bonnes raisons » de l’être. Il y a ces esclaves que l’on pouvait exploiter car ce n’étaient pas tout à fait des êtres humains, ils n’avaient sans doute pas d’« âme ». La propagande nazie assimilait les juifs à des rats, à un cancer… forcément, ça donne des envies de nettoyage ! L’ « autre » est déshumanisé, on élabore des théories racistes. Mais pourquoi ?
A les entendre, les racistes ont eu la totalité de leur famille violée par les « étrangers ». Tous des victimes ! Les étrangers sont la cause de la plupart des maux. « Ils sont les attaquants, nous sommes sur la défensive ». Ce n’est pas jamais « nous » qui leur en voulons initialement. On ne fait que constater des « faits objectifs ». D’ailleurs, « nous » avons tous nos amis de couleur, il y a des « bons ». Existe-t-il seulement, le raciste ? Existe-t-elle, cette étrange maladie mentale consistant en une allergie à certaines couleurs de peau ?

Le racisme peut être viscéral. J’ai vu un type, avec une drôle de tête, qui m’a regardé d’un air hautain. Donc, je n’ai pas aimé. Donc, je ne l’ai pas aimé. Donc, je n’aime pas ceux qui lui ressemblent, qui partagent avec lui tel trait visible et peu courant dans mon entourage immédiat. Réaction de l’ego, projection et amalgame, tout cela est inconscient. Quoi de plus humainement naturel ? Et comme il y a un certain plaisir, une certaine facilité à se conforter dans un sentiment, dans des certitudes, dans une perspective, on accumule des « faits objectifs » qui vont dans le bon sens… La guerre ne saurait tarder…
Les esclaves noirs n’étaient pas tout à fait humains. Ça n’a aucun sens, mais ça arrange bien les épinards. Bizarre, bizarre !
« Ils ont occupé mon pays, en exploitent ses richesses, tandis que j’ai du mal à joindre les deux bouts ». « Un étranger a pris mon boulot. » Tous les racismes ont un point commun : leur cause.

Quoi ? Le racisme ne serait donc pas une maladie étrange, très loin de me concerner ? Il ne serait qu’une manifestation de l’égoïsme et de la bêtise les plus ordinaires ? Il ne s’agit pas toujours d’un égoïsme ordinaire. On peut voir dans l’ « étranger », la cause de problèmes globaux. On peut défendre un intérêt collectif. Même si ce dernier reste généralement inspiré par un intérêt personnel. On défend ses proches, sa culture, tout ce que l’on perçoit comme une extension de soi-même, ce qui nous appartient.
Mais le racisme peut être aussi altruisme. On peut se sacrifier pour la cause, pour la préservation de sa race. Reste que la « cause » du raciste est limitée. Il ne défend que les intérêts d’un groupe, de son groupe. Il y a une frontière.
Le racisme serait une généralisation du concept d’égoïsme. Un égoïsme collectif.

Il n’est pas question ici de condamner moralement le racisme, pas plus que l’égoïsme. On peut se contenter de les observer en tant que phénomènes humains. En observer objectivement les conséquences, grâce à la simple logique ou grâce à l’Histoire.
Les conséquences du racisme (même altruiste), sont en gros les mêmes que celles de l’égoïsme. On constate qu’à partir du moment où l’on nourrit de l’hostilité envers un autre groupe humain, cela engendre la guerre ou l’oppression, que la paix et la liberté sont menacées. Que les conflits ne font jamais que se renforcer, et renforcer nos souffrances. Que, compte tenu de la puissance technique dont dispose actuellement notre espèce, c’est sa survie même qui est en jeux.
La question, est donc : est-ce que l’on préfère le bonheur ou le malheur ? Est-ce que l’on souhaite que vivent nos petits enfants ?

Il convient de généraliser le racisme au-delà du seul concept de race. Le racisme est l’attitude consistant à former des clans et à fustiger des clans extérieurs au sien. Ainsi on peut fustiger une nation, une communauté religieuse, un parti politique, une classe sociale, des gens « différents »…
La cause du racisme n’est pas la race, tel caractère physique qui sauterait aux yeux : on a besoin de demander les papiers de la personne, pour savoir si elle est serbe ou croate, hutu ou tutsi, on a besoin de lui coudre une étoile jaune, sinon on ne la reconnaît pas comme étant dans le mauvais groupe. Il est vrai que si l’intelligence pouvait arrêter la bêtise, ça se saurait. Le racisme : une petite cuillère d’égoïsme et une grosse louche de stupidité. Quand on a des problèmes, c’est tellement agréable d’avoir rapidement une solution ! C’est tellement plus réconfortant de la trouver dans un groupe facile à désigner et auquel on n’appartient pas ! Le manichéisme, le dualisme. C’est tellement simple ! Il y a les bons et les méchants. Les œuvres de divertissement nous conditionnent dans ce sens dès le plus jeune age.
Et puis, on aime bien jouer, faire des équipes. Tout le monde se doit d’enfiler son dossard. Il y a les peuples, les nations, les cultures, la gauche, la droite, la religion etc. Toute l’Histoire, tous les discours des « intellec­tuels », des « spécialistes », des hommes d’Etat s’inscrivent dans cette fantasmagorie. Un autre discours, qui parlerait d’êtres humains, ne peut être que celui d’un « naïf complètement coupé des réalités »…

Combien de conflits dans le monde, n’ont pas pour cause le racisme ainsi généralisé (incluant l’égoïsme) ? Y a-t-il un remède ?

La solution la plus simple serait : chacun chez soi. Les étrangers restent chez eux et nous chez nous. Nous nous laissons nos emplois et nos richesses respectives. Pas de commerce, pas de tourisme : il y en a toujours un qui s’estimerait perdant dans l’échange…
Malheureusement, cette option semple peu réaliste. Aucune frontière n’est étanche. Les nuages voyagent, radioactifs ou pas… Pour les adeptes de l’isolation et de la partition, la forme de notre planète est la pire qui puisse exister…
Quand bien même chaque clan occuperait-il une planète différente, dans un univers différent, il ne manquerait pas de trouver en son sein des sous-clans. Comme nous l’avons vu, le racisme n’a pas besoin de raisons extérieures pour exister, il se les invente tout seul. C’est en nous-mêmes, qu’est la racine du mal.

Il suffirait donc de ne pas haïr. D’observer une parfaite neutralité, vis-à-vis de nos plus lointains cousins.
Mais peut-on raisonnablement rester neutre vis-à-vis de n’importe quelle créature ? Le berger peut-il rester neutre vis-à-vis des loups affamés qui rôdent autours de son troupeau ? L’agriculteur peut-il rester neutre vis-à-vis des criquets, des doryphores ? La caractéristique d’un animal « nuisible » est de convoiter la même nourriture que nous. Ce n’est qu’un concurrent. Le loup apprécie les agneaux, nous aussi. Nous n’avons aucun contentieux avec les hirondelles, qui n’apprécient que les mouches et les moustiques : nous n’apprécions pas particulièrement ces insectes. Les animaux les plus nuisibles pour moi, seraient ceux qui auraient précisément les mêmes besoins, le même régime alimentaire, apprécieraient les mêmes choses, et vivraient au même endroit. Or, ces créatures existent, ce sont mes congénères.
Là est le cœur du problème. L’étranger ne mangerait pas « notre » pain, ne prendrait pas nos emplois ni nos femmes, s’il n’était pas notre semblable. On lui reproche son égoïsme, son âpreté en affaires, son don pour bénéficier des aides sociales... On a aucun problème avec lui tant qu’il vit aux antipodes. Comme c’est bizarre… On ne peut s’attaquer au racisme sans ce préoccuper de cette question centrale : la concurrence. Ce contenter d’être indifférent à l’étranger, c’est se condamner à s’en faire un ennemi tôt ou tard.
Pourtant, les membres de ma famille, de ma communauté ont eux aussi, les mêmes besoins que moi. Qu’est-ce qui en fait des amis ?

Il suffirait donc d’aimer ? Plus d’amour en ce monde, et tout irait pour le mieux ?
Ce n’est pourtant pas l’amour, qui manque. Non seulement il n’a jamais empêché les guerres, mais il les nourrit ! Celui qui n’aimerait pas fortement sa famille, malencontreusement décimée par quelque « frappe chirur­gicale », aurait-il la motivation suffisante pour la venger par quelque attentat kamikaze ? N’est-ce pas la compassion pour ses victimes, qui inspire le mieux la lutte contre l’ennemi ? Les musées des horreurs commises par l’« ennemi » foisonnent sous toutes les latitudes, emplissent de compassion le cœur des écoliers… Et que de camaraderie, que de solidarité entre les combattants ! Sans cela, auraient-ils autant le moral pour poursuivre « la lutte » ? l’amour de sa patrie, la fraternité avec son peuple, quoi de plus noble et de plus altruiste !
S’il n’existait pas de solidarité au sein des clans, pourraient-ils mettre en place aussi efficacement tant de moyens pour mieux faire la guerre à leurs adversaires ? Cette fraternité n’est-elle pas beaucoup plus meurtrière que l’égoïsme ?
Se contenter de louer la solidarité, l’amour du prochain, le pardon et la réconciliation est décidément bien naïf.

Il semble donc nécessaire d’aimer tout le monde également. Sans quoi, la logique de clan, la logique de guerre ne peut que poursuivre son œuvre. Mais peut-on raisonnablement aimer tout le monde comme on aime les membres de sa famille ? Sans doute pas. Ce n’est d’ailleurs pas forcément souhaitable : il arrive que l’on tue sa bien-aimée par amour ! Quoique dans ce cas là, on la tue par peur de la perdre. Il s’agit donc d’un « amour » centré sur soi…

Et si des hommes décidaient de changer de perspective ? Puisqu’ils sont parfaitement capables de raisonner en considérant non pas leur intérêt personnel mais celui d’un vaste clan, pourquoi ne pourraient-ils pas se préoccuper de l’intérêt de l’humanité entière ? N’est-ce pas là le seul « patriotisme » qui nous préserverait de la guerre ? Une cause n’est-elle pas d’autant plus exaltante qu’elle est généreuse et ambitieuse ? Défendre les intérêts de son peuple, de son pays, quelle mesquinerie, quelle petitesse ! La voilà, l’essence du racisme : l’étroitesse de la perspective. La voilà, la source des discriminations, des conflits, de l’exploitation, de la discorde, du mépris, du gâchis, du mensonge et de toutes les tueries. Le jour où les Palestiniens cesseront de se préoccuper prioritairement de la liberté de leur peuple, et les Israéliens de la sécurité du leur, il n’y aura plus de guerre. Le jour où ils ne se percevront que comme êtres humains sur une même terre et chercheront la meilleure solution globale de ce seul point de vue, il n’y aura plus de guerre. Pas avant. Bien sûr, ça ne peut se faire du jour au lendemain (la confiance ne peut se réaliser que progressivement). L’idée doit faire son chemin, les perspectives s’élargir.
c Notre situation est celle d’une foule embarquée dans un navire. Tout le monde se bat pour avoir les meilleures places. Des groupes se forment, croient former une entité particulière parce qu’ils se trouvent dans un même secteur du bateau depuis un certain temps, s’imaginent toutes sortes d’histoires qu’ils finissent par prendre pour la réalité, se liguent avec d’autres, pour mieux se battre, puis se scindent, s’entredéchirent, indéfiniment. Pendant ce temps, le bateau part à la dérive. Personne ne se préoccupe de sa direction, de son entretient. En tirant des coups de pistolet dans tous les sens, on endommage sa coque, de sorte qu’il commence à prendre l’eau. Pour le remettre en état, le diriger correctement, il faudrait que le plus grand nombre s’entende pour le faire, que tout le monde agisse dans la même direction. Mais « tout le monde » est trop préoccupé par son propre sort ou celui de son clan au sein de la foule, pour être seulement traversé par ce genre de pensée.

Il semble donc que la nécessité d'une perspective réellement humaniste, qu'un changement d’objectif, ne soient pas, qu'une divagation d’illuminé, que ce soient les conditions mathématiquement nécessaires et incontournables à l’éradication des conflits de grande ampleur, et par la même occasion, de presque tous les autres… Ces "divagations" augmenteraient réellement les chances de survie de notre espèce, actuellement compromises à court terme.

Mais, Dieu merci, une telle idée est tellement extrémiste qu’elle est forcément dangereuse. Dieux merci, il ne peut s’agir que de délires d’idéalistes complètement à côté de leurs pompes. Oublions tout ça et soyons réalistes, raisonnables. Faisons confiance aux gens sérieux et compétents. Étudions notre religion, l’économie monétariste, la diplomatie, c’est notre seul espoir. Tout le reste émane forcément de fanatiques, de démagogues. Tout le reste est nécessairement trop simpliste. Ce n’est pas la peine d’y réfléchir. Contentons-nous de notre petite vie tranquille, auprès de notre petite famille et de nos petits amis. Contentons-nous de nous défendre lorsque des méchants nous attaquent, de défendre nos proches. A la limite, donnons de temps en temps à quelque œuvre humanitaire, mais surtout, ne faisons rien d’autre, surtout, ne changeons rien. Contentons-nous des idées qui nous sont inculquées depuis des générations, au mépris de la logique, au moins, ça ne fatigue pas l’esprit. De toute façon, « la guerre a toujours existé, et existera toujours ». Ça fait des milliers d’années que l’humanité existe, pourquoi ne continuerait-elle pas ? Et puis, le cas échéant, « Dieu est avec nous». Inch Allah.

DP (2001)

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