Humanisme pur

Les sectes

Suicides, meurtres, disparitions, vies brisées, familles déchirées. Tentaculaires, elles se développent, s'infiltrent dans les rouages du pouvoir. Les sectes, aujourd'hui, inspirent terreur et suspicion. Elles sont partout. N’importe qui est susceptible d’être leur proie. Attention à votre voisin de palier ! Méfiez-vous de quiconque vous sourit, vous offre son amitié, vous parle d’autre chose que d’un sujet superficiel et anodin, surtout si vous ne le connaissez pas. Il cherche sans doute à vous endoctriner. Gare à tout ce qui n’est pas suffisamment conventionnel et traditionnel, à tout rite ou croyance quelque peu exotique.
Ainsi terrorisés, familles et individus se replient sur eux-mêmes, et leur poste de télévision. Les pensées se fossilisent par peur de sortir des sentiers battus.
Les méfaits de certaines organisations doivent indiscutablement être combattus. Il conviendrait cependant de le faire avec logique, rigueur et discernement afin de ne pas sombrer dans le simplisme, le conformisme et la paranoïa, travers, comble de l’ironie, typiquement sectaires ! Quiconque apprécie la musique de Wagner est-il nazi, sous prétexte que Hitler appréciait cette musique ? Et si l'on retrouvait l'usage de la raison ? C’est la nature exacte des méfaits et de leurs causes, qu’il faut identifier. Ce faisant, il se pourrait même que l’on découvre la partie immergée de l’iceberg, laquelle, comme chacun sait, est d’une dimension impressionnante… C’est peut-être même pour cette raison, que l’on se contente généralement de rester en surface…

Compte tenu de la connotation infamante que le mot « secte » a pris, l’attitude la plus sage consisterait à ne plus l’utiliser, et à étudier au cas par cas les problèmes rencontrés. Il n’existe, en effet aucune définition simple et consensuelle de ce terme, de sorte que chacun passe son temps à le définir de la façon qui l’arrange. Soit pour mieux blanchir ses amis en les plaçant en dehors des critères retenus, soit pour nuire à ses ennemis en les plaçant à l’intérieur. Voire même pour mieux éloigner de soi les soupçons par le fait même de porter cet anathème sur un maximum de personnes. Phénomène tristement célèbre.
Etre ou ne pas être une secte, blanc ou noir, telle serait la seule question. La complexité des problèmes sous-jacents serait passée à la trappe du manichéisme et d'une inquisition approximative.

Les bonnes questions sont donc : « quelles sont les maux, les souffrances, engendrés par telle organisation ? » , « quelles en sont les causes ? », « quels en seraient les remèdes ? »

Les souffrances spécifiques aux « sectes » sont principalement des souffrances de séparation, de privation de liberté, de peur ainsi que diverses souffrances physiques.

La souffrance de séparation est d’abord celle des proches dans le cas où l’organisation isole brutalement ses membres de leurs familles. Cette attitude peut être un moyen de mieux manipuler les adeptes, ou simplement le résultat d’une logique manichéenne paranoïaque : le reste du monde est considéré comme un lieu de perdition dont il faut se protéger.
Eviter toute théorie du complot, toute logique partisane, tout clanisme, rester ouvert à tous, ouvert au dialogue, ne mépriser et ne rejeter personne, faire preuve d’un amour universel véritable, serait la meilleure façon de se prémunir contre ce genre de dérive. Ce faisant, on ne résoudrait pas que le problème des « sectes »…
La logique partisane est aussi une source de conflits. Pas de conflits sans combattants. Ce type de sectarisme est un peu comme l’égoïsme : on le dénonce d’autant plus chez les autres que l’on en est soi-même infecté. On passe d’autant plus de temps à détruire que l’on est moins occupé à construire.

La souffrance de séparation, c’est aussi celle des adeptes exclus ou mis en quarantaine. Cette souffrance, qui peut être exploitée par certains tyrans, est d’abord la conséquence d’un besoin de la victime : elle n’existerait pas si cette dernière avait moins besoin des autres, pour exister… La meilleure solution serait que chacun acquiert la capacité d’assumer sa solitude, une certaine maturité affective. Là encore, on ne résoudrait pas que le problème des « sectes »…

La privation de liberté est essentiellement la conséquence de l’autoritarisme. Ce dernier engendre la peur, la contrainte et le crime. Son origine est double.
Il y a l’aspiration à la position de maître, la quête du pouvoir. La cause principale de cette tendance est l’égoïsme : quel motif d’acquérir un pouvoir si l’on a aucun désir susceptible de s’opposer à la liberté d’autrui (fût-ce celui de commander) ? Quel intérêt de prendre le pouvoir, si l’on a pas une image à valoriser ?
Mais comme le remarqua La Boétie, aucun tyran ne règnerait s’il ne répondait à une aspiration de ses « adeptes ». Le statut de disciple a des avantages. On est déchargé du poids de la décision, voire d’une certaine angoisse existentielle. Quoi de plus reposant qu’une vie bien réglée, avec du pain et des jeux ?
Et puis, il y a le besoin d’un père, d’une idole…
La relation sado-maso entre le gourou et son adepte ne poserait guère de problèmes si le pouvoir ne corrompait celui qui le possède, si tel un enfant gâté, il ne devenait de plus en plus exigeant et intolérant, si, de temps en temps, afin de préserver son image ou sa fortune, il ne proposait à ses adeptes un suicide collectif… ou une bonne guerre…
La meilleure solution à ce fléaux, ne serait-elle pas une certaine maturité de l’être humain ? Laquelle le préserverait aussi bien de la tentation de devenir gourou/empereur que de celle de devenir adepte/sujet.
Là encore, il n’aura échappé à personne que les problèmes de l’autoritarisme et de l’idolâtrie dépassent largement le cadre de quelques mouvements marginaux. Leur place au sein de l’Histoire est aveuglante, comme au sein du moindre groupe humain. Toutes proportions gardées, remarquons que nos démocraties ne sont pas exemptes d’oligarchies, et de hiérarchies… avec les maux qui les accompagnent. Le pouvoir politique n’étant pas le plus important… A propos de politique, le système consistant à s’élire des chef tous les quatre ou cinq ans, est-il le plus démocratique qui soit ? Pourquoi ce besoin de chefs ? Quant au vote à la majorité n’est-il pas la dictature de cette dernière ? Afin de mieux respecter la liberté individuelle, on pourrait imaginer un système plus décentralisé, plus diversifié, basé sur le consensus véritable, où chacun participerait plus équitablement à l’organisation commune. Mais une telle organisation serait tellement différente de la nôtre, qu’elle ne manquerait pas d’être qualifiée de... « secte » !

La peur n’est pas seulement une secrétions des structures hiérarchiques. Le moralisme de père fouettard qui menace des flammes de l’enfer, la promesse du salut à certaines conditions est une méthode largement utilisée par certaines « idéologies »... Quand les hommes cesseront-ils de s’infantiliser afin de mieux s’exploiter ?
La peur c’est encore celle du qu’en-dira-t-on, le poids des traditions. Dans ce cas, il n’est même plus besoin de croyance.
L’indépendance par rapport au regard des autres, par rapport à sa propre image, le refus de la culpabilité, de la honte, du remord, la libération de certaines croyances irrationnelles, telles seraient, bien sûr, des remèdes efficaces contre ce type de souffrance…
Bien des « sectes » cesseraient de nuire…

Certains maux d’ordre physique sont, eux aussi, la conséquence directe de croyances irrationnelles. Ainsi, le refus de certaines pratiques médicales, pourtant vitales dans certains cas, le refus de consommer certains produits, peut conduire à de graves troubles, voire pire. Sans parler de la croyance en d’autres vies meilleures par delà la mort…

Mais pourquoi cette crédulité ? Comment se fait-il que des êtres apparemment sains d’esprit puissent adhérer dur comme fer à des idées aussi discutables que la présence d’un messie cosmoplanétaire face à eux, l’imminence de l’apocalypse, la transformation miraculeuse du vin en sang, le débarquement de petits hommes verts, la possibilité de vivre plusieurs fois sous diverses formes, voire l’existence d’un être surnaturel ayant créé le monde ?
Une croyance n’est pas nécessairement nuisible. Mais elle facilite la manipulation...
Toutes ces croyances sont essentiellement la conséquence d’un désir. Ce qui les justifie n’est pas un constat objectif ni un souci d’efficacité en matière de prévision des phénomènes. Ce qui amène dans une secte n’est pas une réflexion purement rationnelle, c’est un besoin affectif. Mais un besoin affectif exploité par des théories pseudo-objectives. L’objectivité ne devrait rien avoir à faire avec l’affectif.
Ce mélange fait que l’on s’attache à sa « vérité », d’où querelles de chapelles, volonté de convertir. L’attitude rationnelle consiste à ne jamais s’estimer possesseur de quelque vérité que ce soit, à être toujours ouvert à toute remise en cause. Elle pourrait être un remède à bien des maux…

D’autres souffrances physiques sont la conséquence de l’égoïsme. Ainsi, en abrutissant ses adeptes par privation de sommeil, de nourriture, mais aussi par un travail quasi permanent, le gourou s’assure pouvoir et richesses.
La misère, l’esclavage, les inégalités criantes ne sont pas l’apanage des sectes. Ainsi, en s’attaquant aux causes : toute iniquité sociale, ou mieux : l’égoïs­me, on résoudrait un problème réel et considérable… Il est vrai que ça dérangerait plus de monde…

Le sectarisme sévit encore indirectement en s’opposant au progrès de la pensée, à l’entente et à une communication véritable entre les hommes. Le sectarisme, c’est l’enfermement dans un système de croyances, un système de pensée « circulaire » empêchant sa propre re­mise en cause. Exemple : « Ceux qui s’opposent à telle idée, sont nécessairement inspirés par le mal, donc, il ne faut pas les écouter »…
Ce phénomène n’est pas l’apanage de quelques illuminés. Il est la conséquence de notre façon de penser. Par exemple, il est naturel de mieux percevoir dans la réalité, ce qui va dans le sens de nos théorie. D’où notre tendance à les conserver, plutôt qu’à les remettre en cause. Il résulte aussi de
-l’impatience : on prend ses désirs pour des réalités. On se fixe sur une opinion ou une option qui n’a peut-être pas été suffisamment et correctement confrontée avec toute la complexité et les difficultés du réel. (Aucune ne l’est jamais parfaitement…)
-de la vanité : dans une polémique, lorsque l’on s’est investi fortement et longtemps dans une option, on n’a guère envie de reconnaître son erreur.
-du besoin de repères. La « cause » ou la « vi­sion du monde » fait office de tuteur pour nous éviter d’as­sumer notre angoisse existentielle, le poids de notre autonomie ; on a donc pas très envie de la « lâcher ».

Pour se prémunir de ce sectarisme, il suffirait de réaliser qu’une théorie :
-n’est jamais qu’une construction de l’es­prit parmi beaucoup d’autres, qui peuvent être égale­ment légiti­mes, ou adaptées à des personnalités, des situations diffé­rentes ;
-que son adéquation à la réalité ne peut être vérifiée qu’a pos­teriori, par la confrontation avec cette dernière. Il suffirait que chacun :
-envisage son engagement comme un pari pouvant être remis en cause le cas échéant ;
-cesse d’investir son affectif à l’extérieur de lui-même (il ne serait plus dépendant d’une vérité particu­lière) ;
-fasse preuve de beaucoup plus de rigueur intel­lec­tuel­ ;
-commence par réfléchir avant de choisir une vérité ou de l’appliquer. Très souvent, on fait le contraire : on choisit, on s’engage, on justifie après. Les manipulateurs le savent…

On reproche aux « sectes », d’échapper au fisc, de blanchir de l’argent sale, de pratiquer la pédophilie, le viol, le droit de cuissage, voire même de s’enrichir. Mais ces déviances sont-elles particulières à ces mouvements marginaux ? Combien de pères violeurs, tyranniques ? Combien de chefs d’entreprise malhonnêtes ? Combien d’être humains et d’organisations pratiquant le capitalisme ? Lorsqu’un chef de famille tue sa femme et ses enfants avant de se suicider, ce qui se produit régulièrement, s’empresse-t-on de diaboliser l’institution familiale ? On aurait certes tort de le faire. Mais pourquoi le fait-on systématiquement à propos de toute institution insuffisamment « traditionnelle » ?
Là encore, ne nous trompons pas de cause. C’est la malhonnêteté, qu’il faut dénoncer, le non-respect de la personne humaine, où qu’ils aient lieu. Non la différence. Et pourquoi pas la cupidité ? Ce serait en effet une bonne idée ! Mais moins une chose nous est étrangère, moins elle est marginale, plus il est difficile de la remettre en cause… Alors, au moins, posons-nous ces deux questions : « pourquoi y a-t-il tant de problèmes dans le monde ? » et « pourquoi perdurent-ils ? »

On reproche aux « sectes » de pratiquer la manipulation, grâce à divers procédés psychologiques ou la simple rétention temporaire de l’information. Il est bon de dénoncer ces procédés. Remarquons qu’ils sont universellement employés dans notre société dominée par le commerce et la publicité… Demandez à un représentant de vous indiquer le prix de son produit avant qu’il ne le présente… Certes ces méthodes ne sont pas diaboliques en elles-mêmes, tout dépend de la fin qu’elles servent. S’agit-il d’aider autrui ou de l’exploiter ?
Il est vrai que ne pas se contenter d’argumenter rationnellement dans la plus grande transparence, se justifient généralement par des motifs égoïstes… Il y a toutefois une réserve à apporter. Un médecin qui pressent une mauvaise réaction de son patient, devra-t-il lui dévoiler immédiatement la vérité ? Le maximum de sincérité et de transparence ne poserait aucun problème si les hommes n’étaient pas largement irrationnels et susceptibles. Réduire ces travers humains serait donc une bonne idée.

Le problème des sectes dangereuses tient à la concentration dans certaines structures marginales de certains fléaux de la société. Ces structures doivent évidemment être dénoncées et mises hors d’état de nuire.
Mais on gagnerait bien plus à dénoncer ces fléaux sous toutes leurs formes et où qu’ils soient. Ce sont principalement :
-le replis sur un clan et le rejet des autres
-le manichéisme et le simplisme
-la dépendance et l’attachement
-Le souci viscéral du « qu’en dira-t-on ? »
-le recours à la force, à la menace, au moralisme et à l’intimidation
-la concentration du pouvoir
-les structures hiérarchisées
-l’enfermement dans un système de pensée
-le manque de transparence et de sincérité
-un mode de vie abrutissant et aliénant
-l’iniquité et la mauvaise répartition des richesses
-toute exploitation de l’homme par l’homme.
On gagnerait surtout à dénoncer leurs causes qui sont principalement l’égoïsme, l’orgueil, la crédulité, la certitude, l’immaturité affective.

On aurait tort, par contre, de rejeter certains phénomènes sous prétexte qu’ils se rencontrent souvent dans les « sectes », alors qu’ils ne sont aucunement nocifs par eux-mêmes.
Ainsi, en quoi le « détournement des circuits économiques traditionnels », un « discours clairement antisocial » seraient-ils un problème en soi ? Y aurait-il donc une certaine économie, une certaine société à préserver absolument ? Le véritable objectif ne devrait-il pas être le bonheur de tous, indépendamment des moyens de s’en rapprocher ? Voudrait-on jeter l’anathème sur quiconque rechercherait quelque chose de différent, pratiquerait une autre économie, quelle qu’elle soit ? Notre société est-elle idéale ?
De nos jours, toute communauté insuffisamment traditionnelle est suspectée d’être une secte. Ce mode d’organisation peut être un moyen pour un gourou de mieux surveiller ses adeptes. Mais s’il n’y a pas d’exploitation, où est le problème ? On oublie étrangement que ce mode de vie a été celui de nos ancêtre pendant des millions d’années...
En quoi la « rupture induite d’avec le milieu familial » serait-elle un mal ? Les enfants seraient-ils condamnés à rester auprès de leurs parents ? Les époux à rester ensemble contre le gré de l’un d’entre eux ? Où serait la liberté de l’individu ? Certains choix individuels entraînent inévitablement une « rupture induite ». Où est la « secte coercitive », dans ce cas ? D’autant que le système économique actuel ne manque pas, lui, d’induire des ruptures (nécessité de trouver un emploi), contre le gré de tous les intéressés, cette fois… Mais là, étrangement, il ne saurait être question de secte. Bizarre, bizarre.
En quoi ne pas placer ses enfants à l’école serait-il un problème, si l’on est en mesure de les instruire ? Que signifie « embrigadement des enfants » ? La publicité omniprésente, le régime militaire, collectiviste et magistral de l’école traditionnelle où la lutte est constante pour passer en classe supérieure et maintenir sa « moyenne », ne constituent-ils pas une forme d’embrigadement ?
De même, en quoi tout discours cohérent, ambitieux et constructif serait-il néfaste ? Ne serait-ce pas plutôt le contraire ? N’est-ce pas plutôt la certitude et le simplisme, qu’il conviendrait de dénoncer ?
En quoi l’extrémisme devrait-il être exclu ? Il est certes souvent accompagné de violence et de dogmatisme. Est-ce une raison pour faire l’amalgame ? On ne peut présager de la solution à un problème (si elle est au milieu ou proche d’une extrémité) avant de l’avoir examiné rationnellement. On ne peut se contenter de généralités approximatives ?
Diffuser ses idées, expliquer, témoigner n’est pas un mal. Mais on risque de penser à du « prosélytisme »…
Un milieu chaleureux et accueillant n’est pas un mal. Mais on risque de penser à du « love bombing »...
Sous prétexte que certaines organisations condamnables utilisent certaines méthodes pour mieux proliférer, importerait-il de ne plus parler à un inconnu, de faire la gueule à tout le monde, de se montrer égoïste et conformiste, au risque d’être suspecté d’appartenir à une secte ?

Certains « indices » de danger sectaire, largement proclamés et suggérés comme tels sont donc à considérer avec précaution. Ils se pourrait bien qu’il y ait là une « manipulation mentale » permettant à une certaine « secte » de mieux retenir ses adeptes !
Attention, elles sont partout, pas forcément où on le croit... Elles disposent de moyens considérables. Elles vous font rêver, vous promettent de vous améliorer, de grimper dans la hiérarchie, contre un travail soutenu. Elles n’hésitent pas à vous abrutir en vous bombardant de sollicitations diverses et en vous imposant une certaine routine. Elles vous « endoctrinent » dès le plus jeune âge. Elles n’hésitent pas à entretenir la paranoïa pour mieux assurer leur cohésion, et à ce titre, elles ont besoin de leurs concurrentes… Leur slogan préféré : « qui n’est pas avec nous est contre nous ».

Pour échapper à leur emprise : l’indépendance d’esprit, la maturité affective, la rigueur intellectuelle et l’exercice de la pensée. Mais y échapper pour quoi ? Pour être plus libre, ou pour demeurer dans sa secte, celle que l’on s’offusque de considérer comme telle ?
La générosité : oui ; en veillant simplement à ce qu’elle ne soit pas détournée au profil de quelque égoïsme, ni pervertie par quelque sectarisme.

DP (2001)

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